Soyez bien préparé et optimalisez votre relation !
Etant starter, vous aurez à convaincre votre partenaire financier des chances que votre projet a d'aboutir et que vous être la personne idéale pour diriger votre entreprise.
Il vous posera les questions que vous vous êtes vous-même posées au moment de l'élaboration de votre Business Plan et de votre Plan Financier.
Concrètement, il voudra être informé sur:
Exposez à votre partenaire financier à quoi vous destinez le crédit.
Evitez que votre demande de crédit soit bloquée à l'octroi parce que le but du projet n'est pas fondé. Démontrez donc l'intérêt économique pour votre entreprise de s'engager dans la voie proposée.
La banque a un rôle de partenaire, non de commanditaire. Elle exigera de votre part un apport de fonds propres et complétera, le cas échéant, le plan de financement.
Attention, certains buts peuvent constituer un signal d'alarme pour la banque : reconstitution de fonds de roulement, financement à moyen ou à long terme de la TVA récupérable par le client, reprise de dettes en litige ou disproportion entre la taille du projet et la structure de l'entreprise...
Toutes les informations une fois rassemblées, votre partenaire financier peut examiner le potentiel financier de votre entreprise. Pour réaliser son analyse, il s'appuie sur les paramètres suivants:
Votre partenaire financier soupèsera finalement les atouts et les risques avant de prendre une décision. Le banquier s'engageant dans une relation de crédit assumera le risque au même titre que l'entreprise, sans toutefois en influencer la gestion et sans disposer d'un pouvoir de décision. Une relation de crédit trouve toujours son fondement dans une relation de confiance réciproque.
S'il est bien un sujet sensible, c'est celui des garanties. Il est nécessaire de parvenir à un compromis acceptable pour les deux parties. Outre le risque éventuel sur votre patrimoine privé, le coût lié à la constitution de garanties n'est pas négligeable. Le banquier est dans l'obligation de limiter son risque et donc son volume de contentieux car le coût du risque influence directement le taux du crédit.