Isabelle Verhulst
Head of Wealth Analysis & Planning
27 novembre 2023
Isabelle Verhulst
Head of Wealth Analysis & Planning
Les familles recomposées sont de plus en plus fréquentes dans notre société. Mais ces nouvelles compositions familiales soulèvent des questions quant aux droits successoraux de chacun.
C’est le statut matrimonial des partenaires qui déterminera ce qui reviendra à chacun lors d’un décès:
1. Les partenaires ne sont pas mariés
Si les partenaires ne vivent pas ensemble ou sont cohabitants de fait, le partenaire survivant n'hérite de rien, sauf si le partenaire a fait un testament en sa faveur.
Si les partenaires sont cohabitants légaux car ils ont fait une déclaration dans ce sens à la commune, la situation est différente: le partenaire survivant hérite de l'usufruit du logement familial dans lequel vivait le couple et du mobilier qui s'y trouve. L'usufruit signifie que le partenaire peut continuer à l'habiter ou à le louer et à percevoir un loyer. Mais au-delà, le partenaire n'hérite de rien.
Si le partenaire souhaite laisser davantage au partenaire survivant, il peut rédiger un testament et permettre au partenaire d'hériter d'une partie de ses biens. Si le partenaire décédé n'a pas d'enfants, il peut léguer autant qu'il le souhaite au partenaire survivant. Si le partenaire décédé a des enfants, la moitié de son patrimoine doit leur revenir. C'est ce qu'on appelle la réserve.
2. Les partenaires sont mariés
Le mariage offre au partenaire survivant une protection plus importante:
Les droits des beaux-enfants
En principe, les enfants n'héritent pas de leur beau-parent, même si ce dernier était marié au parent. Les beaux-enfants ne sont pas les enfants biologiques du partenaire et n'ont donc aucun droit.
Trois solutions sont possibles:
Les informations contenues dans ce document ne constituent pas des conseils de planification financière relatifs à votre situation personnelle. Ce document contient des informations juridiques et/ou fiscales générales, basées sur la législation et la jurisprudence en vigueur au moment de sa rédaction. Il n'inclut pas les législations ou jurisprudences postérieures à sa date de rédaction.