La mission de notre entreprise est très simple: être aussi intense que la vie d’un étudiant. Qui n’a jamais rêvé d’un kot avec une piscine? À Barcelone, on l’a fait. Nous proposons aussi des chambres d’étudiants avec salle de fitness ou alors, nous leur fournissons de la nourriture équilibrée. La vie d’étudiant peut parfois être stressante. C’est pour cela que nous veillons à leur santé mentale et que nous les soutenons quand ils en ont besoin. L’époque où il fallait juste fournir de l’eau chaude et froide est heureusement révolue.
Même si on pense que tout va comme sur des roulettes, il faut toujours se demander ce qu’on pourrait améliorer. Nous avons profité de la crise sanitaire pour développer nos outils numériques. Nous avons organisé des visites virtuelles des chambres d’étudiants, qui ont remporté un franc succès. Mais nous avons vite atteint nos limites. Le site web avait du mal à faire face à un tel afflux de visiteurs. Une mise à jour s’imposait.
Nous nous sommes attelés à l’infrastructure digitale de base, mais nous avons également eu l’idée de créer une communauté en ligne pour nos étudiants. Pas en renforçant notre présence sur les réseaux sociaux, mais en développant une toute nouvelle app.
Les étudiants se réunissent dans nos bâtiments pour manger, faire la fête, se détendre et aussi bien sûr pour étudier. L’idée est de les encourager dans cette voie via notre app. Le proprio est un peu devenu un éditeur digital.
Notre secteur est très international. Les étudiants viennent des quatre coins de l’Europe. Chaque culture nous incite à revoir notre approche. Les Asiatiques réservent une chambre en ligne en quelques clics, tandis que les étudiants belges viennent visiter une chambre plusieurs fois. Quand on va vivre dans une résidence d’étudiants en Espagne, on s’attend à trouver un bon cuisinier, parce que personne ne se fait à manger. Ça nous force à garder l’esprit ouvert. Nous ne pouvons pas ni ne voulons proposer une formule identique pour tous les pays.
Tous les étudiants ont un dénominateur commun: ils ont envie de profiter de la vie et ont hâte de vivre en kot. Ils n’ont pas encore goûté à la liberté et ne sont pas encore totalement passés dans le monde des adultes. En tant qu’entrepreneur dans un secteur en devenir, je profite moi aussi de cette liberté. Les possibilités sont nombreuses et il y a encore tellement de choses à accomplir. C’est cette merveilleuse sensation qui me fait sortir du lit le matin en sifflant.