Le premier point qu’il faut pour lancer une entreprise, c’est une idée ou une technologie. Il faut se démarquer. Ensuite, il faut toujours s’améliorer, essayer de faire mieux. Et le travail, c’est de laisser la plus petite partie possible à la chance.
La réussite de votre projet tient également à votre personnel. Entourez-vous des meilleurs talents et gardez-les motivés. Et pour y arriver, laissez-les s’exprimer pour avoir leur avis sur ce qui compte ou ce qu’on doit faire lors d’un choix stratégique. Notre dernier sondage? Les motivations au travail. Surprise, chez I-care, le package salarial ne fait plus partie du top 3. Désormais, le plus important pour mes collaborateurs est l’impact positif qu’ils peuvent avoir sur la société.
L’échec? Ce n’est pas un problème en soi. Au contraire, il joue un rôle essentiel dans nos processus d’apprentissage. Mais vous devez pouvoir analyser vos échecs et vous améliorer. L’erreur est donc non seulement bénéfique, mais surtout indispensable à tout progrès.
En tant qu’entrepreneur, je veux absolument contribuer au développement économique de l’endroit où j’ai grandi, car je suis persuadé que le rêve wallon est possible. C’est une source de motivation pour moi. En créant un Amazon belge, un Tesla belge, un Uber belge… dans des secteurs de niche liés à ma seconde passion, la digitalisation. La révolution numérique est une chance, car elle nous offre un marché mondial.
En Belgique, on pense trop souvent à court terme et on félicite l’entrepreneur lorsqu’il vend son bébé à un leader étranger. Depuis des années, nous perdons nos centres de décision et fragilisons notre tissu économique. Et ça, c’est un cruel manque d’ambition! Arrêtons donc de vendre nos entreprises à fort potentiel à l’étranger et soyons ambitieux pour devenir nous-mêmes des leaders mondiaux!
Notre croissance est fondamentale pour pouvoir garder notre indépendance et notre centre de décision à Mons. Mais aussi pour pouvoir réinvestir dans l’humain, dans la recherche et le développement, ainsi que dans l’environnement. Et pour rester au top, nous devons nous renouveler en permanence, être curieux, écouter…
Pour I-care, je ferai tout ce qu’il faut pour que ça dure sur le long terme. Mon plus grand rêve? Ce serait que dans 40 ans, je puisse léguer l’entreprise à la génération suivante en faisant en sorte qu’on ait toujours pu développer de nouvelles choses qui nous permettent d’être toujours au top dans notre métier.
Tout simplement, un moyen pour léguer un monde meilleur à nos enfants. Je pense que c’est important. Tout ce qu’on fait dans la vie, c’est pour faire en sorte que la génération d’après soit mieux que la génération d’avant. Et je pense que l’entrepreneuriat a un rôle central dans cette quête du mieux. Je crois que mes grands-parents polonais seraient fiers!