D’entrée de jeu, j’ai considéré notre réseau de canalisations comme un système sanguin, non seulement pour la Belgique, mais aussi pour l’Europe du Nord. Nous sommes un petit pays, mais nous donnons littéralement de l’énergie aux économies qui nous entourent, comme la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Et ces pays comptent sur nous pour leur approvisionnement.
Nous sommes au premier rang d’un spectacle international dont la scène s’étend sur plusieurs continents. Être prêt à toute éventualité, cela fait partie intégrante de notre ADN.
L’avenir peut être radieux si l’on s’y met dès aujourd’hui. Il ne suffit pas de regarder devant nous, il faut agir. Aujourd’hui déjà, nous adaptons nos infrastructures au transport de molécules bas carbone, comme l’hydrogène. La production d’hydrogène à grande échelle est encore en plein développement, mais nous sommes déjà prêts pour son transport. Nous voulons accélérer l’évolution, être la force motrice du mouvement vers l’avant.
Un peu d’audace est nécessaire. Être associé à la réflexion autour de solutions qui vont au-delà de la fourniture d’énergie ouvre de nouvelles perspectives. Avec nos infrastructures, nous pouvons tout à fait évacuer le CO2 émis par l’industrie. Pour l’acheminer vers une autre industrie en vue de sa réutilisation, ou vers un stockage souterrain. C’est fantastique de pouvoir proposer des solutions à la société grâce à la polyvalence de nos infrastructures.
Un juriste dans le secteur de l’énergie, pour beaucoup, ça peut paraître étrange. Et pourtant, j’ai suivi mon cœur en choisissant ma passion: l’énergie. Et quel plaisir de travailler avec notre équipe pour faire la différence pour nos clients et pour la société. Parce qu’ensemble, nous façonnons l’avenir.
En tant qu’entreprise d’infrastructures énergétiques, nous voulons réinventer notre secteur. Et pour cela, il faut une forte volonté d’entreprendre. Mais l’ambition à faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre est grande. Et c’est ce qui nous motive à poursuivre nos efforts.