En fait, je ne me considère pas comme un entrepreneur d’internet, je le fais pour les gens. La technologie est un moyen, le sourire de mes clients en est l’objectif.
Mon père était enseignant et ma mère, accoucheuse. On ne peut pas dire que je viens d’une famille d’entrepreneurs, mais ils m’ont inculqué des valeurs sociales dès le plus jeune âge. Le fait d’être engagé et utile sur le plan social est une valeur centrale. Pour moi, bien sûr, mais aussi pour l’entreprise.
Mon tout premier client était photographe. Au lieu de simplement créer une vitrine numérique pour lui, j’ai développé un site web pour stimuler ses ventes. Et ça a marché.
Quand j’ai commencé, je n’avais que 16 ans, du coup je devais demander à mes parents de signer mes contrats. Je n’avais pas le permis non plus à l’époque et j’ai développé des sites web pour des PME dans tout le pays. Quand on débute jeune, on n’abandonne pas si facilement.
Au début, je combinais mon travail et mes études. En fait, j’ai fait mon stage dans ma propre entreprise.
Les entrepreneurs veulent toujours se développer. On veut aider nos clients à progresser, principalement en écoutant ce que veulent leurs propres clients. Et si nos clients grandissent, on évolue automatiquement avec eux.
Actuellement, il y a beaucoup d’entreprises numériques qui émergent. Pour aider nos clients au maximum, on réunit le plus de services possible au même endroit. On est là pour résoudre leurs soucis numériques, et eux, ils peuvent se concentrer sur leur passion.
Notre entrepreneuriat évolue en fonction de nouveaux intérêts. D’abord, construire des sites web. Ensuite, créer un contenu et réfléchir à une approche de la communication. Sans oublier qu’il faut donner de plus en plus de conseils stratégiques. C’est pour apporter des solutions à nos clients que nous continuons à nous développer.
Entre-temps, nous avons racheté 30 entreprises. Pas tout seuls, bien sûr. Au début, nous avons eu la chance d’être coachés par des visionnaires du numérique, comme Peter Hinssen et Steven Van Belleghem. Ils remettent en question ce qui existe et regardent toujours plus loin.
Aujourd’hui, on peut compter sur Waterland, un partenaire financier solide qui met le turbo sur notre croissance. Le monde numérique évolue extrêmement vite. Pour rester en tête, il faut passer à la vitesse supérieure.
Un rachat ressemble un peu à un blind date: on comprend que ça va marcher ou pas dès qu’on se parle. Et même si les cultures d’entreprise sont différentes, tant que les valeurs sont les mêmes, on peut tout faire.
Quelle impression merveilleuse j’ai ressentie lors de mon premier contrat de 2.500 euros! Je n’oublierai jamais ce moment. D’autant plus qu’on doutait de moi à l’école. C’est pour cela que je continue à évoluer sans cesse et à surprendre les gens.