Engagement sociétal
Meaningful & Inspiring for the Belgian society. Ensemble. Pour réaliser cet objectif, Belfius contribue à la transition vers une société et une économie durables. C’est pourquoi nous renforçons notre politique environnementale, sociétale et de gouvernance (ESG). Afin de montrer l’exemple, aujourd’hui et demain.
Concrètement, nous voulons:
Nous communiquons ouvertement sur les activités/secteurs que nous ne voulons pas soutenir. Ainsi, sur chaque fiche de produit (action ou tracker), vous apercevez directement le statut d’un titre grâce au symbole placé à côté de son nom, et vous pouvez faire votre choix en toute connaissance de cause.
Il existe 3 types de statut, représentés par 3 symboles différents.
Selon notre analyse, les activités de cette entreprise sont en accord avec notre vision en matière environnementale, sociale et de bonne gouvernance (ESG).
Les données disponibles étant insuffisantes, Belfius n’est pas en mesure de déterminer si les activités de cette ou ces entreprise(s) sont en accord avec notre vision en matière environnementale, sociale et de bonne gouvernance (ESG).
Tous les trackers ne sont pas actuellement évalués.
Selon notre analyse, les activités de cette entreprise ne sont pas en accord avec notre vision en matière environnementale, sociale et de bonne gouvernance (ESG). En effet, cette entreprise est active dans un ou plusieurs secteurs controversés et sensibles définis par Belfius.
.L’offre de produits via Re=Bel n’est pas limitée à certains statuts, mais vous pouvez voir le statut d’un titre par rapport à l’approche ESG de Belfius. De cette manière, vous pouvez ensuite décider en toute connaissance de cause d'acheter ce titre ou non.
La vision ESG de Belfius concernant certains secteurs et activités économiques sensibles a été établie dans la Belfius Transition Acceleration Policy (TAP), de même que les lignes stratégiques concrètes que nous appliquons à cet effet. La TAP est basée sur les 10 principes du Pacte mondial des Nations Unies et comprend aussi des critères spécifiques d’exclusion ou de restrictions par secteur.
Contresigné par Belfius, le Pacte mondial des Nations Unies est la convention internationale de référence en matière de développement durable des entreprises. Il contient 10 principes établissant les responsabilités sociétales fondamentales des entreprises, plus précisément dans le domaine des droits humains, du travail, de l’environnement et de la lutte contre la corruption.
Belfius refuse a priori de soutenir les entreprises qui enfreignent gravement ou systématiquement ces principes fondamentaux.
Belfius a par ailleurs identifié un certain nombre de secteurs aux activités qui lui semblent contestables. Nous estimons que c’est dans ces secteurs que nous pouvons avoir le plus d’influence, aussi bien en intensifiant notre empreinte positive qu’en évitant, du moins autant que possible, de nuire à la société et à l’espèce humaine. C’est pourquoi la politique d’investissement de Belfius intègre des critères d’exclusion et/ou de restriction visant ces secteurs controversés.
Belfius ne soutient pas les secteurs suivants, ou ne les soutient qu’à des conditions strictes.
Pourquoi?
Le tabac tue plus de 8 millions de personnes par an dans le monde, soit 12% de la mortalité mondiale, dont environ 1,3 million de non-fumeurs passifs. Outre l’effet négatif du tabac sur la santé, le coût économique total (dépenses de santé et perte de productivité) du tabagisme est estimé à 1,4 trillion de dollars par an.
Comment?
Pourquoi?
Considérés comme extrêmement addictifs, les jeux de hasard causent des dégâts sociaux, financiers et psychologiques très graves. En Europe, entre 0,5% et 3% de la population est victime d’une dépendance aux jeux de hasard. On constate de surcroît une forte corrélation entre cette addiction et les taux de suicide.
Comment?
Belfius ne soutient pas d’entreprises privées tirant 10% ou plus de leurs revenus totaux d’activités liées aux jeux de hasard ou d’activités qui les soutiennent.
Pourquoi?
Malgré leur utilité pour le maintien de la paix et la protection des populations par les forces armées officielles, les armes n’ont finalement d’autre but que de détruire ou de menacer des vies, ce qui est en contradiction avec les droits humains les plus fondamentaux.
Comment?
Pourquoi?
Les actifs à base de charbon seront les plus exposés au risque d'échouage lorsque le réchauffement de la planète sera limité à l’objectif de l’Accord de Paris. Selon le rapport IPCC le plus récent, les émissions de charbon dans le monde doivent diminuer de plus de 80% d’ici 2030. Le récent rapport IEA ‘Net Zero by 2050’ a également confirmé l’interdiction d’ouvrir de nouvelles centrales ou mines de charbon. De même, de nouvelles centrales au charbon ne peuvent plus être construites si le monde veut respecter les limites de sécurité du réchauffement climatique et réaliser l'objectif de neutralité des émissions d’ici 2050.
Comment?
À partir de 2030, toutes les entreprises houillères seront exclues, conformément à la vision de Belfius en matière d'énergie. De plus, à partir du 1er août 2024, toutes les entreprises actives dans l’extraction du charbon seront exclues, tout comme celles projetant d'étendre leurs activités à l’extraction du charbon ou à la production d'électricité à partir du charbon.
Pourquoi?
Le charbon ainsi que le pétrole et le gaz non conventionnels comportent des risques inacceptables pour l’environnement, le climat et la société. Des investissements dans ces secteurs ralentissent les investissements dans des sources d'énergie transitoires et renouvelables, évolution absolument nécessaire pour réaliser l'ambition de l’Europe en matière de neutralité climatique.
Comment?
Les entreprises actives dans l’extraction de pétrole et de gaz non conventionnels (gaz de schiste, pétrole de schiste, sables bitumineux, forage arctique, forage en eau profonde, gaz de houille, pétrole extra-lourd) sont exclus.
Pourquoi?
Pour Belfius, le gaz naturel a un rôle à jouer dans la transition vers une économie pauvre en carbone, mais à des conditions très strictes, et les producteurs doivent réduire leurs émissions énergétiques conformément aux objectifs climatiques internationaux. De même, ils ne peuvent en aucun cas avoir des projets d’extension ou d’exploration concernant des carburants fossiles.
Comment?
Belfius accepte uniquement les entreprises actives dans l’extraction de pétrole et de gaz conventionnels si elles répondent aux conditions cumulatives suivantes:
Pourquoi?
Belfius impose aux entreprises actives dans la production d’électricité des critères clairs, garants de la transition vers les sources d’énergie plus renouvelables. L’exclusion d’entreprises actives dans la production d'électricité est basée sur des paramètres spécifiques et se concentre sur le mix énergétique et le parcours de transition de l’entreprise. Le financement de l’énergie renouvelable est une priorité pour Belfius. Nous tiendrons compte de l’intensité de carbone (exprimée en gCO2 /kWh) d’entreprises produisant de l’électricité, car elle doit rester inférieure à une certaine limite. Et cette limite diminue au fil des ans.
Comment?
L’intensité de carbone (exprimée en gCO2/kWh) de ces entreprises doit être inférieure aux limites suivantes:
Année | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | 2027 | 2028 | 2029 | 2030 |
gCO2/kwh | 346 | 312 | 279 | 247 | 216 | 186 | 156 | 128 |
Si aucune donnée n’est disponible sur l’intensité carbone, les entreprises seront exclues si:
Pourquoi?
L’industrie minière peut avoir des conséquences irréversibles sur l’environnement et la population locale. Elle peut notamment être à l’origine d’atteintes graves aux droits humains et de dégâts irréversibles à la nature. Par ailleurs, ce secteur joue un rôle crucial dans la transition énergétique compte tenu du besoin exponentiel, dans le monde, en métaux et minerais spéciaux pour réaliser cette transition (par exemple pour l’électrification). Cela augmente les risques ESG, notamment en raison de nouvelles méthodes comme l’exploitation minière des fonds marins.
Comment?
Belfius peut accepter et financer les exploitations minières, à condition qu’elles respectent les United Nations Guiding Principles on Business and Human Rights (UNGP) et/ou les directives de l’OCDE pour les entreprises multinationales.
Pourquoi?
S’il ne s’entoure pas des précautions nécessaires, le secteur de l’huile de palme contribue largement à la déforestation et constitue donc une menace considérable pour la biodiversité. Le processus de production libère aussi d'énormes quantités de gaz à effet de serre. Cette activité est de surcroît étroitement associée au travail des enfants et à la corruption.
Comment?
Belfius stimule la production durable d’huile de palme en acceptant et en soutenant uniquement les entreprises membres de la Table ronde sur l’huile de palme durable. Cette organisation sectorielle internationale a pour but de promouvoir la culture durable en établissant et en maintenant des normes standard mondiales que toutes les parties prenantes du secteur sont libres d’adopter.
Pourquoi?
Lorsqu’elle ne s’entoure pas des précautions nécessaires, l’industrie du soja participe largement au processus de déforestation mondiale et chasse petits agriculteurs et populations locales.
Comment?
Belfius encourage le développement d’un processus de production et d’achat de soja responsable, en soutenant uniquement les acteurs membres de la Table ronde pour un soja responsable. Cette organisation sectorielle internationale promeut la production, le commerce et l’utilisation de soja responsable en collaborant avec toutes les parties intervenant dans la chaîne de valeur du soja, de la production à la consommation.
Pourquoi?
L’effet de spéculation sur la volatilité des prix des denrées alimentaires de base crée de l’instabilité et fait grimper les prix mondiaux de l'alimentation, amenant des millions de personnes à souffrir de la faim et à se retrouver dans une pauvreté encore plus grande.
Comment?
Belfius renonce au marché boursier des matières premières agricoles, où l’on spécule sur les prix de l’alimentation. Dans notre politique d’investissement, nous nous abstenons de commercialiser activement des produits associés à des produits dérivés des matières premières agricoles, impliquant de la spéculation au détriment de matières premières et denrées alimentaires.
Belfius exclut de sa politique d’investissement des obligations émises par les États qui ne satisfont pas à une série de critères ou présentent certains risques. Les gouvernements, organismes publics et entreprises d’État de pays rejetés par la ‘Belfius Country Watchlist’ (BCWL) sont exclus de tout financement. Figurent sur cette liste les États frappés de sanctions internationales, les pays ignorant le Pacte mondial des Nations Unies et les États présentant un risque accru de blanchiment de fonds, de financement du terrorisme ou de violation d’embargos.
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