Nicolas Deltour
Head of Investment Strategy
Joeri Meulemans
Investment Strategy
29 mai 2024
Nicolas Deltour
Head of Investment Strategy
Joeri Meulemans
Investment Strategy
L’inflation élevée (à la suite de «l’économie post-Covid» et du choc énergétique), a conduit à de fortes hausses de taux par la BCE. Ces hausses ont eu l’effet escompté, ramenant l’inflation d’un niveau supérieur à 10% en octobre 2022 à 2,4% en avril de cette année.1
Le marché s’attend à ce que la BCE abaisse pour la première fois son taux lors de sa réunion du 6 juin. Le compte-rendu de la réunion de la BCE du mois d’avril indique que la plupart des membres partagent ces attentes du marché. La BCE prévoit que son objectif d’inflation de 2% sera atteint mi 2025. Si les données économiques continuent d’évoluer dans la bonne direction, le taux sera abaissé pour la première fois le 6 juin.2
Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, l’a récemment confirmé lors d’une interview. Elle affirme qu’il est «très probable» que la BCE diminue son taux en juin si les prochaines données économiques vont dans le bon sens.3
Une baisse des taux par la BCE aura des répercussions directes sur d’autres taux à court terme. Comme le graphique ci-dessous l’indique, la corrélation entre le taux de politique monétaire de la BCE et les différents taux d’intérêt de 1 mois à 1 an est en effet très forte.
Les résultats obtenus dans le passé ne constituent pas un indicateur fiable des résultats futurs.
Quant aux taux à plus long terme, ils sont influencés non seulement par le taux directeur de la BCE, mais aussi, entre autres, par la croissance économique et les prévisions d’inflation.
Selon Christine Lagarde, l’inflation devrait continuer à diminuer en 2025 et 2026, pour atteindre un niveau proche de son objectif de 2%.3 Étant donné que l’inflation ne retrouvera pas de sitôt le niveau d’avant le covid (entre 2013 et 2020, elle était structurellement inférieure à l’objectif de 2%), le taux long réagira aussi moins fortement à ces baisses de taux que les durées plus courtes jusqu’à 1 an.
D’intéressantes opportunités continuent dès lors à se présenter pour les investisseurs en obligations. À cet égard, il importe toutefois que ces derniers diversifient bien les durées dans leur portefeuille et investissent aussi en obligations de durées plus longues.
Les investisseurs dont le profil permet également d’intégrer des actions en portefeuille ne doivent pas hésiter. En effet, les actions sont le moteur de rendement qui permet au client de conserver son pouvoir d’achat en générant potentiellement un rendement à long terme.
Plusieurs éléments continuent de soutenir le climat boursier positif:
Sur le plan régional, nous avons toujours une légère préférence pour les États-Unis. Lorsque nous examinons les différents thèmes et secteurs à privilégier, nous constatons que la technologie, la mobilité, la révolution verte... offrent des opportunités intéressantes.
1 Source: Refinitiv Datastream
2 Source: Meeting of 10-11 April 2024 (europa.eu)
3 Source: Lagarde: Data awaited but 'strong likelihood' of ECB rate cut (rte.ie)
4 Source: Factset
5 Source: Refinitiv
6 Source: Stifel
7 Source: Sentimentrader
Ce document, rédigé et publié par Belfius Banque, donne la vision de Belfius Banque sur les marchés financiers. Il ne contient pas de conseil ou de recommandation d’investissement personnalisé(e), ni d’analyse indépendante en matière d’investissement. N'hésitez pas à contacter votre conseiller financier si vous désirez recevoir des conseils d’investissement personnalisés. Il se fera un plaisir d’examiner avec vous les conséquences éventuelles de cette vision sur votre portefeuille personnel d’investissements. Les chiffres mentionnés reflètent une situation à un moment donné et sont susceptibles d’être modifiés.
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