2. Stratégie du portefeuille
Nous adoptons une position neutre sur le crédit, préférons les échéances plus courtes et privilégions la qualité et la liquidité. En termes d'allocation sectorielle, le portefeuille est réparti à 75 %/25 % entre les institutions financières et un ensemble diversifié d'institutions non financières. Nous avons maintenu une surpondération des banques de premier rang. Au sein des secteurs non financiers, nous avons principalement surpondéré les secteurs de l'industrie, de l'automobile, des voyages et loisirs et de la santé. Nous avons une faible exposition à la partie à 3-5 ans afin d'éviter la volatilité. Nous avons saisi des opportunités sur la dette bancaire subordonnée avec une faible volatilité et une bonne visibilité sur la maturité restante. Enfin, nous sommes défensifs sur les sociétés italiennes et espagnoles.
3. Commentaire sur la partie obligataire
La reprise économique en zone euro dépend de plus en plus de la fin de la guerre en Ukraine et de la baisse des prix de l'énergie.
Un contrôle sévère de l'immigration et une hausse massive des droits de douane par les États-Unis pourraient favoriser l'inflation, tandis qu’un marché du travail tendu risque d’inciter la Fed à relever ses taux dès l'année prochaine. On pourrait dès lors redouter une nette détérioration du couple croissance/inflation.
Les marchés mondiaux souffriraient de telles mesures et de l’incertitude qu’elles feraient peser sur le commerce mondial.
Les risques géopolitiques, et plus particulièrement la guerre en Ukraine, continuent de menacer la croissance mondiale et les cours de l'énergie.