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Belfius Private Portfolio

La vision des gestionnaires

Chaque mois, les gestionnaires étudient les évolutions des marchés et vous expliquent volontiers les différentes stratégies appliquées dans les compartiments. Découvrez ci-dessous leur vision sur les tendances observées en décembre 2024.

Euro Short Term

1. Stratégie globale d’allocation d'actifs

1. Nos perspectives reposent essentiellement sur deux moteurs: la croissance et l'inflation.

2. Nous anticipons une surperformance de l’économie américaine portée par une croissance robuste de l’économie et des bénéfices, une absence de déséquilibre notable et des mesures de reflation. Nous surpondérons globalement les actions, notamment les services financiers, l’industrie et les petites capitalisations – des segments qui devraient profiter d’une croissance plus forte grâce aux politiques de relance centrées sur le marché domestique. Nous conservons également une position longue sur le dollar : les marchés ont réajusté leurs prévisions de baisses des taux de la Fed après les élections, ce qui soutient le billet vert.

3. En ce qui concerne notre stratégie régionale:

  • Nous avons dégradé les actions de la zone euro et maintenons une opinion négative. Déjà affaiblie, la région semble particulièrement vulnérable aux politiques annoncées par la future administration américaine. Nous avons également abaissé la note des actions britanniques, vis-à-vis desquelles nous sommes neutres.
  • Nous sommes positifs envers les marchés émergents, même si l'élection américaine menace les taux de change et les relations commerciales, tout en demeurant réservés à l’égard de la Chine. Nous attendons d’en savoir plus sur les mesures de relance et la réponse de la Chine à la possible évolution des droits de douane américains.
  • Nous restons neutres sur les actions japonaises.

4. En ce qui concerne l’allocation sectorielle en actions:

  • Nous sommes exposés aux thèmes cycliques aux États-Unis, notamment les petites et moyennes capitalisations, les services financiers et l'industrie.
  • À l'inverse, nous avons réduit notre allocation aux secteurs défensifs tels que la santé et la consommation courante.

5. Allocation obligataire:

  • Contrairement aux actions de la région, les obligations européennes pourraient enregistrer de bonnes performances. Suite à l’évolution des corrélations observée cette année, les emprunts d'État du noyau dur européen offrent une couverture et un portage attrayants au sein d’un portefeuille multi-actifs, dans un contexte d’actualité défavorable et de hausse récente des rendements. Nous conservons une position longue de duration via l'Allemagne, en nous concentrant sur les émetteurs de qualité.
  • Aux niveaux actuels, nous sommes prudents vis-à-vis de la France par rapport aux autres pays souverains de la zone euro.
  • Nous avons abaissé les perspectives de la dette souveraine américaine et sommes négatifs sur la duration aux États-Unis.
  • En outre, un nouveau resserrement des spreads de crédit semble peu probable.
  • Nous sommes neutres sur les obligations investment grade et high yield, quelle que soit la région de l'émetteur.
  • Nous maintenons une exposition minime aux obligations souveraines émergentes, dans un contexte de spreads très étroits.

6. Nous conservons une exposition à la gestion alternative.

2. Stratégie du portefeuille

Nous adoptons une position neutre sur le crédit, préférons les échéances plus courtes et privilégions la qualité et la liquidité. En termes d'allocation sectorielle, le portefeuille est réparti à 75 %/25 % entre les institutions financières et un ensemble diversifié d'institutions non financières. Nous avons maintenu une surpondération des banques de premier rang. Au sein des secteurs non financiers, nous avons principalement surpondéré les secteurs de l'industrie, de l'automobile, des voyages et loisirs et de la santé. Nous avons une faible exposition à la partie à 3-5 ans afin d'éviter la volatilité. Nous avons saisi des opportunités sur la dette bancaire subordonnée avec une faible volatilité et une bonne visibilité sur la maturité restante. Enfin, nous sommes défensifs sur les sociétés italiennes et espagnoles.

3. Commentaire sur la partie obligataire

La reprise économique en zone euro dépend de plus en plus de la fin de la guerre en Ukraine et de la baisse des prix de l'énergie.

Un contrôle sévère de l'immigration et une hausse massive des droits de douane par les États-Unis pourraient favoriser l'inflation, tandis qu’un marché du travail tendu risque d’inciter la Fed à relever ses taux dès l'année prochaine. On pourrait dès lors redouter une nette détérioration du couple croissance/inflation.

Les marchés mondiaux souffriraient de telles mesures et de l’incertitude qu’elles feraient peser sur le commerce mondial.

Les risques géopolitiques, et plus particulièrement la guerre en Ukraine, continuent de menacer la croissance mondiale et les cours de l'énergie.

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