2. Stratégie du portefeuille
Nous adoptons une position neutre sur le crédit, préférons les échéances plus courtes et privilégions la qualité et la liquidité. En termes d'allocation sectorielle, le portefeuille est réparti à 75%/25% entre les sociétés financières et un ensemble diversifié de sociétés non financières. Nous avons maintenu une surpondération des banques de premier rang (environ 74 % du fonds). Au sein des secteurs non financiers, nous avons surpondéré les secteurs de l'industrie, de l'automobile, des voyages et loisirs et des soins de santé. Nous avons une faible exposition à la partie à 3-5 ans pour éviter la volatilité. Nous avons saisi des opportunités sur la dette bancaire subordonnée avec une faible volatilité et une bonne visibilité sur la maturité restante. Enfin, nous sommes défensifs sur les entreprises italiennes et espagnoles.
3. Commentaire sur la partie obligataire
Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche fait peser le risque d'une envolée des droits de douane, d'un durcissement en matière d’immigration et d'une inflation dépassant 4%, ce qui pourrait inciter la Réserve fédérale à modifier la trajectoire des taux directeurs et entraîner une récession en 2026. Il faudra surveiller de près les taux américains et l’évolution du dollar au cours des prochaines semaines.
Au-delà des actions américaines, l’ensemble des marchés souffriraient de telles mesures et de l’imposition de nouveaux droits de douane.
Les risques géopolitiques – persistance des tensions au Moyen-Orient et guerre en Ukraine – continuent de menacer la croissance mondiale et les cours de l'énergie.