4. Stratégie du portefeuille
Les positions actuelles reflètent une préférence pour les actions – notamment américaines – et les thèmes cycliques, tout en conservant une certaine flexibilité sur les marchés émergents. Nous restons attentifs aux évolutions en matière de politique commerciale et d'inflation, et ajusterons nos positions au fil de l’eau.
Notre opinion positive à l’égard des États-Unis s’est renforcée depuis le début du quatrième trimestre. Nous sommes tactiquement positifs à l'égard de la Chine et de l'ensemble des marchés émergents, sous réserve de mesures de relance efficaces. En revanche, nous sommes très prudents sur la zone euro, dont l'environnement se dégrade. Nous sommes neutres sur les actions britanniques et japonaises. Au sein de l’allocation obligataire, nous continuons à préférer les obligations européennes « core » (telles que les Bunds) pour leur portage. Nous avons une opinion négative sur la duration aux États-Unis. Nous sommes neutres sur les obligations investment grade et high yield, quelle que soit la région de l'émetteur.
5. Commentaire sur la partie action
Nous avons dégradé les actions de la zone euro et maintenons une opinion négative. Déjà affaiblie, la région semble particulièrement vulnérable aux politiques annoncées par la future administration américaine. Nous avons également abaissé la note des actions britanniques, vis-à-vis desquelles nous sommes neutres.
Nous sommes positifs envers les marchés émergents, même si l'élection américaine menace les taux de change et les relations commerciales, tout en demeurant réservés à l’égard de la Chine. Nous attendons d’en savoir plus sur les mesures de relance et la réponse de la Chine à la possible évolution des droits de douane américains.
Nous restons neutres sur les actions japonaises.
Nous sommes exposés aux thèmes cycliques aux États-Unis, notamment les petites et moyennes capitalisations, les services financiers et l'industrie.
À l'inverse, nous avons réduit notre allocation aux secteurs défensifs tels que la santé et la consommation courante.
6. Commentaire sur la partie obligataire
La reprise économique en zone euro dépend de plus en plus de la fin de la guerre en Ukraine et de la baisse des prix de l'énergie.
Un contrôle sévère de l'immigration et une hausse massive des droits de douane par les États-Unis pourraient favoriser l'inflation, tandis qu’un marché du travail tendu risque d’inciter la Fed à relever ses taux dès l'année prochaine. On pourrait dès lors redouter une nette détérioration du couple croissance/inflation.
Les marchés mondiaux souffriraient de telles mesures et de l’incertitude qu’elles feraient peser sur le commerce mondial.
Les risques géopolitiques, et plus particulièrement la guerre en Ukraine, continuent de menacer la croissance mondiale et les cours de l'énergie.