4. Stratégie du portefeuille
À court terme, nous anticipons une hausse de la volatilité et maintenons notre préférence pour les actions américaines au sein d'un portefeuille équilibré, tout en surveillant les taux américains et la trajectoire du dollar.
À moyen terme, le contexte d'assouplissement monétaire – dominant dans la plupart des économies développées – continuera de jouer un rôle important, tout comme le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. L'impact de son programme politique, selon qu'il sera mis en œuvre de manière modérée ou plus radicale, sera déterminant à la fois pour les États-Unis et pour les marchés mondiaux.
Nous sommes négatifs à l'égard des actions de la zone euro et toujours réservés vis-à-vis des marchés boursiers émergents. Nous surpondérons la duration européenne et restons prudents sur la duration américaine. Nous sommes neutres vis-à-vis du crédit.
5. Commentaire sur la partie action
Notre allocation privilégie toujours les actifs risqués américains, dans un contexte de fondamentaux positifs caractérisé par une activité robuste.
Une opinion négative des actions européennes en termes de fondamentaux, sachant que l'élection de Donald Trump fait peser des risques baissiers supplémentaires sur la région.
Une opinion moins tranchée sur les marchés émergents, dont l’évolution dépendra des mesures prises par la nouvelle administration américaine et d’éventuels efforts de relance supplémentaires en Chine.
Une opinion neutre vis-à-vis des actions japonaises.
6. Commentaire sur la partie obligataire
Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche fait peser le risque d'une envolée des droits de douane, d'un durcissement en matière d’immigration et d'une inflation dépassant 4%, ce qui pourrait inciter la Réserve fédérale à modifier la trajectoire des taux directeurs et entraîner une récession en 2026. Il faudra surveiller de près les taux américains et l’évolution du dollar au cours des prochaines semaines.
Au-delà des actions américaines, l’ensemble des marchés souffriraient de telles mesures et de l’imposition de nouveaux droits de douane.
Les risques géopolitiques – persistance des tensions au Moyen-Orient et guerre en Ukraine – continuent de menacer la croissance mondiale et les cours de l'énergie.