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Belfius Private Portfolio

La vision des gestionnaires

Chaque mois, les gestionnaires étudient les évolutions des marchés et vous expliquent volontiers les différentes stratégies appliquées dans les compartiments. Découvrez ci-dessous leur vision sur les tendances observées en novembre 2024.

Target Return High

1. Stratégie globale d’allocation d'actifs

1. Notre allocation privilégie toujours les actifs risqués américains, dans un contexte de fondamentaux positifs caractérisé par une activité robuste.

2. Ces actifs incluent les petites et moyennes capitalisations et les sociétés financières favorisées par les baisses d'impôts et la déréglementation. Nous conservons également une position longue sur le dollar.

3. En ce qui concerne notre stratégie régionale, nous avons:

  • Une opinion négative des actions européennes en termes de fondamentaux, sachant que l'élection de Donald Trump fait peser des risques baissiers supplémentaires sur la région.
  • Une opinion moins tranchée sur les marchés émergents, dont l’évolution dépendra des mesures prises par la nouvelle administration américaine et d’éventuels efforts de relance supplémentaires en Chine.
  • Une opinion neutre vis-à-vis des actions japonaises.

4. En ce qui concerne l’allocation sectorielle en actions:

  • Nous sommes acheteurs du segment de l’immobilier européen, qui devrait bénéficier de la baisse des taux d'intérêt.
  • Le cœur du portefeuille reste axé sur la santé et la technologie, et nous sommes plus positifs vis-à-vis des services financiers et de l'industrie.

5. Allocation obligataire:

  • Grâce à leurs attributs de portage et de couverture, les emprunts d'État européens offrent un point d’entrée attrayant après la récente hausse des rendements. Nous continuons donc à surpondérer la duration européenne, car l'économie est déjà confrontée à certains risques de détérioration.
  • Nous privilégions la prudence concernant la duration aux États-Unis.
  • Nous restons neutres sur les marchés du crédit, qui se sont déjà redressés. Les entreprises devraient bénéficier d'une fiscalité allégée, mais la volatilité des taux pourrait inverser le support technique actuel.
  • Le crédit européen risque de souffrir, essentiellement dans les secteurs manufacturiers axés sur l'exportation.

6. Nous conservons une exposition à la gestion alternative.

2. Stratégie régionale sur les marchés des actions

En ce qui concerne notre stratégie régionale, nous avons:

  • Une opinion négative des actions européennes en termes de fondamentaux, sachant que l'élection de Donald Trump fait peser des risques baissiers supplémentaires sur la région.
  • Une opinion moins tranchée sur les marchés émergents, dont l’évolution dépendra des mesures prises par la nouvelle administration américaine et d’éventuels efforts de relance supplémentaires en Chine.
  • Une opinion neutre vis-à-vis des actions japonaises.

3. Stratégie obligataire

Nous surpondérons la duration européenne et restons prudents sur la duration américaine. Nous sommes neutres vis-à-vis du crédit.

4. Stratégie du portefeuille

Malgré un démarrage lent au début du mois de septembre, la stratégie d'investissement flexible a enregistré une performance positive, les marchés boursiers mondiaux ayant rapidement retrouvé une tendance positive.

Sur les marchés développés, les États-Unis ont surpassé leurs pairs. L'optimisme s'est accru lorsque la Réserve fédérale a réduit ses taux de 50 points de base dans sa première étape, rejoignant ainsi la tendance mondiale à l'assouplissement. Nous avons décidé d'ajouter à nouveau quelques petites capitalisations au portefeuille, car elles pourraient profiter de cet environnement. En outre, l'issue des élections américaines et la résistance de l'économie américaine pourraient être des moteurs supplémentaires pour le segment. En Europe également, les taux d'intérêt ont baissé et les espoirs d'une réduction plus rapide de la BCE augmentent en raison de la faiblesse de la croissance économique. Nous sommes acheteurs de biens immobiliers européens, qui devraient bénéficier de la baisse des taux d'intérêt.

Sur les marchés émergents, la Chine, confrontée à des risques pour son objectif de croissance, a mis en œuvre des réductions significatives des taux directeurs et du ratio de réserves obligatoires, ainsi que d'autres mesures d'assouplissement. L'engagement de Pékin en faveur d'une relance budgétaire a également été bien accueilli, entraînant une forte reprise des actions chinoises, qui ont surperformé l'Inde pour la première fois cette année, et tiré la région émergente. Au moins à court terme, nous pensons également que ces mesures sont crédibles et nous avons donc renforcé notre allocation dans cette région.

En ce qui concerne les obligations, nous continuons à privilégier les obligations européennes de base, notamment les pays de qualité tels que l'Allemagne. Avec le retour de la corrélation entre les obligations et les actions, les obligations d'État sont un investissement attractif car elles offrent un portage et une couverture dans un portefeuille multi-actifs. La Banque d'Angleterre ayant décidé de maintenir les taux d'intérêt lors de sa réunion, ce qui a fait grimper le rendement à 10 ans des Gilts britanniques, nous avons décidé de prendre des bénéfices sur cette position. En ce qui concerne le crédit, nous maintenons une allocation modeste parmi les spreads qui restent historiquement serrés.

5. Commentaire sur la partie action

Notre allocation privilégie toujours les actifs risqués américains, dans un contexte de fondamentaux positifs caractérisé par une activité robuste.

Une opinion négative des actions européennes en termes de fondamentaux, sachant que l'élection de Donald Trump fait peser des risques baissiers supplémentaires sur la région.

Une opinion moins tranchée sur les marchés émergents, dont l’évolution dépendra des mesures prises par la nouvelle administration américaine et d’éventuels efforts de relance supplémentaires en Chine.

Une opinion neutre vis-à-vis des actions japonaises.

6. Commentaire sur la partie obligataire

Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche fait peser le risque d'une envolée des droits de douane, d'un durcissement en matière d’immigration et d'une inflation dépassant 4%, ce qui pourrait inciter la Réserve fédérale à modifier la trajectoire des taux directeurs et entraîner une récession en 2026. Il faudra surveiller de près les taux américains et l’évolution du dollar au cours des prochaines semaines.

Au-delà des actions américaines, l’ensemble des marchés souffriraient de telles mesures et de l’imposition de nouveaux droits de douane.

Les risques géopolitiques – persistance des tensions au Moyen-Orient et guerre en Ukraine – continuent de menacer la croissance mondiale et les cours de l'énergie.

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